Les médecins pathologistes exerçant en Poitou-Charentes utilisent le codage ADICAP (Association pour le Développement Informatique et Statistique en Cytologie et en Anatomie Pathologiques) des tumeurs. Les logiciels métiers répandus parmi les structures sont divers. Des requêtes d'extraction ont été conçues et testées auprès de chacune d'entre-elles, afin d'extraire les enregistrements des cancers répondant aux critères d’éligibilité du registre, selon une sélection établie à partir de la structuration du code ADICAP utilisé par les pathologistes (voir filtre de sélection ADICAP des tumeurs). Ces requêtes permettent le recueil des données d’identité, des données tumorales, et les comptes rendus d’anatomo-cytopathologie (CRAP) associés à ces enregistrements.
Les critères de sélection sur les départements limitrophes peuvent être élargis selon les laboratoires, pour tenir compte des cas où la structure ne renseigne pas systématiquement le lieu de résidence du patient (e.g. lorsque le laboratoire facture l’analyse du prélèvement directement auprès de l’établissement prescripteur), ou n’utilisent pas le codage ADICAP des tumeurs.
Les médecins pathologistes ont fondé le 13 novembre 2008 une association régie par la loi du 1er Juillet 1901 appelée Centre de Regroupement Informatique et Statistique en Anatomo-Pathologie (CRISAP), qui regroupe les structures d'ACP du Poitou-Charentes et les médecins qui font partie de ces structures.
Le CRISAP Poitou-Charentes a pour objectif :
Le registre a publié en 2012 avec le CRISAP Poitou-Charentes les résultats d'une étude visant à construire et évaluer des fonctions appelés "classifieurs", produites par des techniques d'apprentissage artificiel supervisés, dans l'optique de catégoriser de façon automatique des comptes rendus d'anatomo-pathologie en cancérologie à partir de leur contenu textuel uniquement. Les méthodes développées ont permis de positionner correctement 96% des comptes-rendus vis-à-vis des catégories définies par les recommandations de 2004 pour l'enregistrement des sites primitifs multiples (groupes de Berg).
Université / CHU de POITIERS