Le principe de fonctionnement est basé sur un algorithme qui définit pour chaque ligne source reliée à un individu la topographie et la morphologie de la tumeur à partir de ses métadonnées codées, et ce 1) quelque soit la nomenclature de codage utilisée par les sources de données (serveur de terminologie pour le transcodage ADICAP et CIM-10 vers la CIM-03), 2) en application des critères de l’IACR relatifs à l’enregistrement des sites primitifs multiples (groupes de Berg).
La notification est ensuite réalisée de façon indépendante pour la topographie et la morphologie tumorale à partir d'une sélection de l'information utilisant la typologie des enregistrements (source de données, existence d'un évènement traceur). L’algorithme privilégie ainsi le codage du clinicien pour la topographie tumorale et le codage du médecin pathologiste pour la morphologie tumorale.
Une évaluation de l’algorithme a été produite sur environ 12 000 tumeurs validées par le registre sur l'année 2008. Le rappel était de 0,729 et la précision de 0,721 : 0,925 et 0,921 pour la topographie et 0,805 et 0,804 pour la morphologie [LIRE L'ABSTRACT].
Les tumeurs sont ainsi créées automatiquement par la procédure et se voient attribuées une date de diagnostic, une topographie CIM-O3, une morphologie CIM-O3, une base du diagnostic et un niveau de validité nulle. Ce niveau stipule que la tumeur et les données sources qui ont permis sa création n’ont fait l’objet d’aucune validation manuelle. Il est entendu qu’une tumeur de niveau 0 puisse faire l’objet d’une mise à jour de son information par l’ajout de nouvelles données sources.
Toutes les tumeurs notifiées alimentent le formulaire de validation des tumeurs et sont ensuite soumises à l'étape manuelle de validation et d’enregistrement par l’utilisateur.
Université / CHU de POITIERS